Le présent – futur

Matthis Behrens, Anne Froidevaux
Neuchâtel
Małgorzata Pamuła-Behrens
Cracovie

Das Institut Romand de recherche et documentation pédagogique (IRDP) führt eine Studie durch zu den sich anbahnenden Entwicklungen der Gesellschaft in den nächsten 20 Jahren, welche für Bildung und Schule von Bedeutung sein werden. Zu sechs gesellschaftlichen Bereichen (Globalisierung und Vielfalt, Ökonomie, Umwelt, Autorität, Technologie und virtuelle Welt) wurden Experten eingeladen, beobachtbare Tendenzen aufzuzeichnen und Zukunftsprojektionen anzustellen. Vor den daraus entstehenden und knapp skizzierten Resultaten stellen die Autoren im Beitrag die Frage nach den möglichen Konsequenzen für den Sprachunterricht und die Sprachpolitik. Demnach sollen die neuen Herausforderungen von der sich bestätigenden Notwendigkeit einer „mehrsprachigen und multikulturellen Kompetenz“ geprägt werden. Darauf wird sich die Sprachpolitik ausrichten müssen, während auf der didaktischen Ebene die Individualisierung der Lernprozesse dank den ICT noch stärker zunehmen wird. Allerdings sollen auch neue Formen der Zusammenarbeit und des virtuellen Kontakts entstehen, wobei man sich bei den neuen, technologisch sozialisierten Generationen auch auf spezifische kognitive Formen des Lernens wird einstellen müssen.

Quelles sont les caractéristiques sociétales qui conditionneront l’éducation et la formation continue en 2030? C’est la question qui est visée par une étude prospective que l’IRDP a engagée dans le cadre de sa mission de veille. Plus que d’imaginer une école idéale, l’objectif est d’identifier les défis à relever dans un futur proche. Le point de départ est l’analyse de tendances scientifiquement observables en démographie en sociologie et en histoire des innovations technologiques. Les travaux sont en cours, mais il apparaît d’ores et déjà que la politique linguistique et l’enseignement des langues seront fortement sollicités.

L’avenir de l’éducation en Suisse, un projet de veille
La Suisse a connu de nombreuses réformes de son système scolaire ces dernières années. La majeure partie d’entre elles sont de nature structurelle. Tel est également le cas pour HarmoS et le PER, les deux chantiers qui préoccupent actuellement cantons, écoles, enseignants, parents et élèves. L’introduction d’une deuxième langue à l’école primaire en fait partie et constitue un changement de politique linguistique majeur, et en même temps un défi, puisque les enjeux sont nombreux (Elmiger, 2010) et nécessitent un investissement particulier des autorités si l’on souhaite obtenir des performances satisfaisantes sur le terrain. La mise en œuvre de ces chantiers est donc en cours et prendra encore une bonne dizaine d’années pour être terminée. Autrement dit, HarmoS et le PER sont des réformes qui montrent qu’il faut compter une trentaine d’années du lancement d’une idée de réforme jusqu’à sa réalisation et encore plus pour que les pratiques quotidiennes dans les classes les intègrent. C’est donc aujourd’hui qu’il faut penser à demain. […]