La Rivista per l'insegnamento e l'apprendimento delle lingue

Einführung/Introduction

Einführung

Am 29 September 2006 fand in Grangeneuve, in der Nähe von Freiburg/CH, eine Tagung zum Thema “Sprachunterricht in der Schweiz. Gemeinsame Standards, aber welche? Möglichkeiten und Grenzen vorgegebener Rahmenbedingungen” statt. Unter der Leitung von Beatrice Mayor und Verena Péquignot hatte das Eidgenössische Hochschulinstitut für Berufsbildung (www.ehb-schweiz.ch, vormals Schweizer Institut für Berufsbildung) mit einem Programm eingeladen, das von drei Grundfragen zum Sprachenlehren und –lernen in der Schweiz ausging:

  • Welche Rolle spielen europäische Tendenzen und Standards?
  • Sind gemeinsame Grundlagen in Form von Rahmenlehrplänen, überregionale Standards, usw. notwendig?
  • Welche Bedeutung kommt den Anforderungen des Arbeitsmarktes zu?

Wir widmen einen grossen Teil dieser Nummer den Beiträgen aus dieser Tagung. In drei Einführungsreferaten wurden folgende Themen diskutiert: die Perspektiven des Sprachenlernen in unserem Lande (G. Lüdi), theoretische und praktische Grundsätze des Gemeinsamen Europäischen Refenrenzrahmens für Fremdsprachen (B. North) und der Zusammenhang zwischen Plurilinguismus und Sprachenpolitik (F. Grin). Für die vorliegende Publikation wurden die Texte von den Autoren teilweise gekürzt und angepasst.
Die Aktualität und die Implementierung des Gemeinsamen Europäischen Referenzrahmens für Sprachen (GER) machen deutlich, warum ein guter Teil der in verschiedenen Ateliers vorgestellten Beiträge den pädagogischen und didaktischen Implikationen dieses bildungspolitischen Steuerungsinstruments gewidmet ist. Die Beiträge von P. Riba, J.-M. Luscher und von H.-P. Hodel einerseits zum GER als Basis für die Leistungsbeurteilung und andererseits zur lokalen Umsetzung von Prüfungsinstrumenten wurden für die vorliegende Publikation modifiziert. Weitere Texte erscheinen hingegen in einer Synthese. So jener von M. Schatzmann, in welchem die mit dem GER verbundenen Problemen in der Arbeitswelt diskutierte werden (S. 41). In einer ähnliche Form wurden die Informationen von R. Menand zu einer DVD (S. 42), welche die Beurteilung von mündlichen Leistungen in Französisch L2 auf der Basis des GER vorzeigt, dargestellt. Die übrigen Beiträge werden auf den Seiten 38 bis 40 zusammengefasst.
In die ganze Thematik wird von zwei Artikeln eingeführt, deren Autoren nicht an der Tagung teilgenommen haben. R. Schärer, Beauftragter des Europarates für die Einführung des GER, skizziert die politischen und pädagogischen Koordinaten in die sich der Referenzrahmen einordnen lässt. G. Westhoff steuert einen umfassenden Artikel bei, worin er, ausgehend von der Diskussion der theoretischen Voraussetzungen zum Spracherwerb, den Zusammenhang von GER und grammatischen Regelkenntnissen differenziert erörtert. 

Gianni Ghisla

Introduction

Le 29 septembre 2006 a eu lieu à Grangeneuve près de Fribourg/CH un colloque autour de la thématique «l’enseignement des langues en Suisse. De quels standards parle-t-on? Entre diversité et adversité, quel consensus trouver?».
L’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (www.ehb-schweiz.ch anciennement Institut suisse pour la formation professionnelle) a organisé sous la direction de Béatrice Mayor et de Verena Péquignot cette journée avec au programme trois questions centrales sur l’enseignement et l’apprentissage des langues en Suisse:

  • Quelle est l’importance des tendances et des standards?
  • Dans quelle mesure des bases communes sous la forme de plans d’études, de standards inter cantonaux etc. sont-elles nécessaires?
  • Quelles sont les attentes sur le marché du travail?

Nous dédions une grande partie de ce numéro à cette journée. Dans une première conférence G. Lüdi a posé la question des perspectives pour l’apprentissage des langues en Suisse pour ensuite laisser la parole à B. North qui a discuté la problématique des principes théoriques et de la mise en oeuvre du Cadre Européen de Référence pour les langues (CER) et finalement F. Grin a présenté la notion de plurilinguisme dans le contexte d’une politique des langues. Pour les besoins de la publication, les textes ont été synthétisés et adaptés par les auteurs.
L’actualité et l’implémentation du CER expliquent pourquoi une bonne partie des contributions proposées dans les différents ateliers était consacrée aux implications pédagogiques et didactiques de l’instrumentalisation du CER dans la politique de l’éducation. L’article de P. Riba et de J.-M. Lüscher sur le CER comme base de l’évaluation des compétences et celui de H.-P. Hodel concernant l’application locale d’instruments d’évaluation ont été modifiés pour la publication. En revanche, d’autres contributions apparaissent sous la forme d’une synthèse, comme par exemple celle de M. Schatzmann qui s’interroge sur les problèmes soulevés par l’utilisation du CER dans le monde du travail (p. 41). Nous avons choisi le même type de présentation (p. 42) pour les informations proposées par R. Menand sur la réalisation d’un DVD qui permet d’illustrer l’évaluation de productions orales pour le français LE selon les normes du CER. Les autres contributions sont résumées aux pages 38-40.
Deux auteurs qui n’ont pas participé à ce colloque nous introduisent à la thématique du présent numéro: R. Schärer délégataire du Conseil de l’Europe pour l’introduction au CER esquisse les données politiques et pédagogiques auxquelles s’adapte le Cadre de Référence; et G. Westhoff aborde dans un article détaillé la question de la relation entre le CER et les connaissances grammaticales avec comme point de départ une discussion sur les conditions préalables à l’acquisition de la langue.

Gianni Ghisla