Eloge du mélange
Marinette Matthey |
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Hans Weber sous la loupe | Les chroniques de Hans Weber ont presque toujours cette particularité d’être en plusieurs langues. Allemand, français, mais aussi anglais (langue nationale supraterritoriale de fait) et un peu moins l’italien. J’y ai même trouvé du dialecte alémanique, extrait d’une Berndeutsche Novelle de l’écrivain bernois Von Tavel (1903). «Hesch gseh, wi-n-er der Chifu gsteut het, wo mer brüelet hei?»... et bien sûr des mots en grec, en latin, mais aussi en breton, en romanche, en turc, en russe, en arabe… j’arrête là l’énumération des langues dont Hans Weber nous a parlé dans ses chroniques, car elle serait fastidieuse. Mais je retiens une chose: Hans Weber se joue de (et joue avec) la diversité linguistique, semblant faire un pied de nez à tous ceux qui voient dans Babel une malédiction. Mais il ne mélange jamais les langues. Ses textes en convoquent plusieurs, mais toujours une à la fois. […] |
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