Phonetik in der universitären Fremdsprachenausbildung

Wolf-Dieter Krause
Potsdam D

A l’heure actuelle, la composante phonético-phonologique n’a toujours pas trouvé la place qui lui convient ni dans l’enseignement des langues étrangères en général ni dans la formation universitaire des futurs enseignants d’allemand langue étrangère, qu’ils soient de langue maternelle allemande ou non. Tel est le constat dont part Krause dans son article, tout en admettant les indéniables progrès qui ont été obtenus depuis quelque temps. Se référant à la pratique de l’Institut de germanistique de l’Université de Potsdam, il montre quelles sont les possibilités pour améliorer aussi bien les connaissances théoriques que le savoir-faire pratique des apprenants. A l’exemple du rythme, qui peut être très différent d’une langue à l’autre, il illustre le rôle que jouent les catégories prosodiques dans l’acquisition d’une langue étrangère; à l’aide des diverses formes du pluriel en allemand, il démontre le lien étroit qui existe entre phonétique/phonologie et grammaire. Par ailleurs, Krause rappelle à travers tout son texte combien la perspective contrastive est utile, voire nécessaire. Le recours à la phonétique contrastive non seulement suscite l’intérêt des étudiants mais les aide à mieux percevoir des différences pour, en fin de compte, mieux les réaliser.

Trotz sichtbarer Fortschritte kommt die phonetisch-phonologische Komponente sowohl im Fremdsprachenunterricht als auch in der universitären Ausbildung immer noch zu kurz. Dieser Befund betrifft nicht nur Wissen und Können der Lerner, sondern auch die theoretischen Kenntnisse der zukünftigen Lehrpersonen, seien es Muttersprachler oder auch nicht muttersprachliche DaF-Spezialisten. Anhand der Praxis am Institut für Germanistik der Universität Potsdam zeigt Krause, wie man hier Verbesserungen erzielen kann. Am Beispiel des Sprachrhythmus verdeutlicht er die Rolle prosodischer Kategorien beim Erwerb einer Fremdsprache und führt an verschiedenen Formen der Pluralbildung im Deutschen die enge Verbindung von Phonetik/Phonologie und Grammatik vor Augen. Dabei spricht er sich auch für eine systematische Einbeziehung der kontrastiven Phonetik aus. Letztere erscheint ihm als ein probates Mittel, nicht nur, um das Interesse der Studierenden zu wecken, sondern auch, um sie zu befähigen, Unterschiede wahrzunehmen und effizienter in der Praxis umzusetzen.