La Rivista per l'insegnamento e l'apprendimento delle lingue

Enseignement bilingue: des élèves très demandeurs

Giovanni Mascetti
Bellinzona

Seit 10 Jahren werden an der Scuola di commercio in Bellinzona, eine Handelsschule mit eidgenössischem Maturitätsabschluss, Erfahrungen mit immersivem Unterricht gemacht. In verschiedenen Fächern, namentlich Naturwissenschaften, Mathematik, Geschichte, Geographie und Wirtschaftswissenschaften, erfolgt der Unterricht auf Französisch und zwar für 11 Stunden je im dritten und vierten Maturajahr. Geplant sind auch Kurse in deutscher Sprache.
In diesem Beitrag kommen die beteiligten Lehrkräfte zu Wort. Ihre Erfahrungen lesen sich wie die Darstellung einer Erfolgsgeschichte. Es fehlt allerdings nicht an Problemen für die beteiligten Lehrkräfte, so etwa im Bereich des geforderten Arbeitsaufwandes, in der Anpassung des Arbeitsrhythmus oder in den Verhaltensformen, die es gegenüber der Korrektheit der Sprache anzunehmen gilt. Eines fällt aber v.a. auf: Die Behauptung, man könne in einer Immersionsklasse unmöglich das gleiche fachliche Niveau wie in einer in der Lokalsprache unterrichteten Normalklasse erreichen, wird von den Erfahrungen widerlegt. Dies auch in sogenannt kulturell anspruchsvollen Fächern wie z.B. Geschichte. (Red.)

À l’École supérieure de Commerce de Bellinzone, le cours bilingue comporte l’enseignement en français de quelques disciplines (sciences naturelles, histoire, géographie, maths, sciences économiques suivant les années) à raison de 11 heures par semaine, en troisième et quatrième année, année de maturité. En IIIème, une semaine en Suisse romande. En IVème, une semaine francophone à Paris. Réalisation en IVème d’un projet interdisciplinaire de maturité (huit heures par semaine) préparé et soutenu en français. Depuis maintenant dix ans, un groupe de professeurs s’implique dans cette expérience, qui leur demande, à côté de leurs classes normales en italien, un surplus considérable de travail pour la préparation des cours et du matériel complet en français. La collaboration est assez soutenue entre les professeurs des disciplines et les profs de français, qui ont dans ces classes une heure de français (heure d’appui) par semaine. L’enjeu, c’est une nouvelle rencontre avec la langue 2 au niveau des compétences les plus avancées. Contrairement à d’autres cantons, le choix est ici purement pédagogique et culturel, n’obéissant à aucun impératif externe d’ordre politique. A partir de cette année, un cours bilingue parallèle en allemand va s’ouvrir pour une autre classe.
Mais qu’en est-il de cette expérience pour les professeurs impliqués? Que devient l’apprentissage du français, notamment l’oral, dans ce contexte? Est-ce vrai que la communication, forcément réelle, fonctionnelle à l’apprentissage mais en même temps à l’épanouissement de la personnalité des élèves, change complètement la perspective de l’enseignement des langues?
Nous avons rencontré les collègues de Bellinzone, un matin de fin d’année scolaire, au soleil, bien sûr.

Le questionnaire/enquête

Depuis trois ans on passe un questionnaire dans la classe bilingue à la fin des deux années. Le questionnaire donne beaucoup d’informations sur le vécu des élèves, qui peuvent dire exactement ce qu’ils ressentent en bien ou en mal. Les réponses montrent que les élèves perçoivent l’enrichissement linguistique et culturel que leur donne cette expérience.
On a maintenant le projet de faire circuler un questionnaire parmi les anciens élèves des classes bilingues qui ont fait des études ou qui ont travaillé, afin de mieux saisir en quoi cette expérience a modifié leur utilisation du français. [...]

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