La Rivista per l'insegnamento e l'apprendimento delle lingue

Introduction

Einführung

La parole est primordiale comme l’est son rôle dans tout apprentissage – même si les pratiques d’enseignement parfois l’oublient. La parole n’est que vraie. Et tout processus d’acquisition de la langue repose sur le vrai de la parole: le sens, l’expérience de communiquer, la capacité d’arriver à l’autre, la capacité de laisser entrer l’autre.
Pour qu’il y ait apprentissage, donc acquisition, il faut qu’il y ait du sens, mais dans les L2 comme dans la langue maternelle, l’apprentissage passe tout d’abord par l’écoute, l’imitation et la répétition. C’est probablement là qu’est une des apparentes contradictions devant lesquelles bien des enseignants ont buté; une autre contradiction est la nécessité d’apprendre des structures pour que la parole, le dit, puisse devenir immédiat et spontané. Quelle stratégie, alors, faut-il privilégier pour sortir de ces contradictions? Voilà une des questions que nous nous posons. Une autre question qui s’impose est celle de l’authenticité. En effet, enseigner la production orale – en classe de L2 – relève parfois de la manipulation: mettre en place des situations simulant la vie tout court, ou partir de situations réelles de la classe, où le discours est authentique, mais pour faire apprendre des formulations compréhensibles, acceptables, voire “correctes”. Et, de plus, quelle doit être alors l’attitude des enseignants face à la diversité des types de communication et face à la qualité de la langue orale?  […]

Giovanni Mascetti & Mireille Venturelli

Am Anfang steht das Wort, genauer das gesprochene Wort! Dass dies wohl auch für jeglichen Lernprozess gilt, ist bisweilen in Vergessenheit geraten. Man ist geneigt zu sagen, das Wort könne an sich nur wahrhaftig sein: So gehen die Sprachlernprozesse mit der Wahrhaftigkeit des Wortes einher, es trifft auf die Bedeutung zu,  aber auch auf die Kommunikation als Erfahrung, auf die Möglichkeit an den Anderen zu gelangen und die Anderen an sich heranzulassen.
Lernen setzt zwar Bedeutung voraus, aber in der Mutter- wie in der Fremdsprache sind das Zuhören, die Nachahmung und die Wiederholung genauso unabdingbar. Darin liegt, so ist zu vermuten, ein erster scheinbarer Widerspruch, der viele Lehrkräfte zum Straucheln bringt. Ein zweites Paradox hat mit der Notwendigkeit zu tun, Sprachstrukturen erlernen zu müssen, damit das Wort zu seiner Unmittelbarkeit und Spontaneität gelangen kann. Welche didaktischen Strategien, so muss gefragt werden, können aus solchen Widersprüchen herausführen?   […]

Giovanni Mascetti & Mireille Venturelli

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