La Rivista per l'insegnamento e l'apprendimento delle lingue

Latin – français – allemand: des enseignements-apprentissages complémentaires

Antje-Marianne Kolde
Lausanne
en collaboration avec
Danièle Bader et Laurence Hallak
Genève

Latein lernen, um die Schulsprache besser zu lernen? Kann der Lateinunterricht das Verstehen der Grammatik moderner Sprachen erleichtern? Das sind die Fragen, denen das Berliner Forschungsprojekt Pons latinus hauptsächlich nachgeht: Es erforscht den Einfluss sprachsensiblen Lateinunterrichts auf den Erwerb des Deutschen als Zweitsprache. Der erste Teil des Artikels fasst diese Studie zusammen, die zum Schluss kommt, dass sprachsensibler Lateinunterricht den Erwerb der Schulsprache signifikant stützt. Im zweiten Teil des Artikels werden einige Erfahrungen aus Genf beschrieben; auch sie zeigen, dass durch einen sprachsensiblen Lateinunterricht der Erwerb und der Gebrauch der Schulsprache sowohl bei den Lernenden nicht-französischer Herkunftssprache wie auch bei den Lernenden französischer Herkunftssprache gefördert werden. Ausschlaggebend sind dabei der reflexive Sprachenvergleich sowie die Umsetzung der beobachteten grammatikalischen Phänomene in die Schulsprache.

Apprendre le latin pour mieux apprendre la langue de scolarisation? La grammaire apprise en classe de latin peut-elle aider à mieux comprendre la grammaire des langues vivantes? Une étude menée à Berlin et quelques observations faites à Genève livrent un début de réponse à ces questions.

Dans deux publications récentes (Große, 2014 et 2015), Maria Große décrit l’étude intitulée «Pons Latinus» qu’elle a menée à Berlin auprès d’élèves âgés de 13 à 14 ans; ces élèves étaient dans leur septième année de scolarisation, autrement dit dans leur troisième année de gymnase, l’école qui les mène à l’obtention de l’Abitur, la maturité allemande, à l’issue de 12 ans de scolarité. L’étude porte sur le suivi pendant un an de trois groupes d’élèves, pour la plupart issus de la migration et allophones, à savoir majoritairement turcophones, mais aussi albanophones et arabophones. Le premier groupe est formé d’élèves non-latinistes, le deuxième d’élèves ayant choisi de suivre un cours de latin dispensé de façon «traditionnelle» et le troisième, finalement, d’élèves ayant opté pour un enseignement de latin qualifié par l’auteure de «sprachsensibel», terme que l’on pourrait paraphraser par «attentif à une approche réflexive des langues». Si les contenus en termes d’apprentissage de latin sont les mêmes dans le cadre des deux enseignements sus-mentionnés, l’enseignement de latin «sprachsensibel» se distingue de l’enseignement «traditionnel» en ceci: alors que dans le cadre d’un enseignement «traditionnel», l’enseignant procède à une comparaison plus ou moins approfondie entre le latin et la langue de scolarisation en fonction de divers facteurs tels le temps dont il dispose ou ses propres connaissances, cette comparaison est systématique et systématisée dans le cadre d’un enseignement «sprachsensibel» et porte également sur la langue d’origine des élèves. […]

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