La Rivista per l'insegnamento e l'apprendimento delle lingue

Création d’énigme en classe de langue (niveau B1 ou B2)

Mireille Venturelli
Bellinzona, Ecole Hôtelière

1. Entrainement oral

Exercice oral, spontané sur la base de “cartes de profils” type Cartes noires, ou simplement en donnant la listes des divers aspects et personnages, selon l’envie et/ou les besoins du maître de jeu – l’enseignant.

Démarche
Les cartes sont distribuées (pas toutes, en fonction du nombre de participants), elles déterminent les rôles (classiques et convenus!): le coupable, la victime, le/la jaloux/se, le complice, l’enquêteur, la personne riche, la personne ambitieuse, le manipulateur, l’agent double, la taupe, le journaliste, la femme au foyer désespérée, etc, et les dynamiques: le lieu, les circonstances, le mobile, les alibis, les impondérables (grève des transports, panne de courant, etc)...
Qui a tiré / reçu la carte enquêteur sort; quand les élèves se seront présentés à tour de rôle les enquêteurs entreront en classe et poseront les premières questions aux journalistes pour comprendre de quel cas il semble s’agir et commenceront leur enquête en interrogeant tous les participants.
La victime s’exprime uniquement sur son passé et les raisons pour lesquelles elle se touvait là.
Le récit (l’énigme) se construit au fur et à mesure que les informations tombent, la cohérence et la pertinence sont demandées et chacun se fait une idée de ce qui s’est “réellement” passé... comme dans le réel!
Les enquêteurs et le journaliste font le point à chaque information particulièrement significative.
Il peut être utile (B1) de distribuer au préalable un tableau récapitulatif de:

  • discours narratif, explicatif et argumentatif
  • formules de questionnement/interview
  • temps verbaux
  • lexique spécifique.

2. Exercices langagiers - écrits

La phase d’enquête bien avancée on pourra faire intervenir des exercices langagiers en fonction des besoins ponctuels de la classe; dans l’exemple ci-après les exercices sont à faire en devoir, comme révision d’aspects déjà traités en classe.
Les éléments “ils aprennent que”(ci-dessous résultent de l’invention spontanée des justifications/explications données aux enquêteurs.
Tous les noms (de la classe mais à l’orthographe fantaisiste) et surnoms des personnages sont des clins d’oeil aux participants (les élèves), qui se motivent en se découvrant aussi “entre les lignes” de l’enseignant qui prépare les exercices ou des camarades-narrateurs.

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