Kulturelle und interkulturelle Kompetenzen im Fremdsprachenunterricht erwerben – Ein Plädoyer
Eva Burwitz-Melzer | |
Depuis l’introduction du Cadre européen commun de références (CER) par le conseil de l’Europe en 2001, la plupart des pays en Europe occidentale ont essayé de formuler des standards de formation pour l’enseignement des langues étrangères qui s’orientent aux principes du CER. C’est ainsi que de vastes catalogues de standards ont été créés pour les cinq domaines de compétences du CER, à savoir la compréhension orale et écrite ainsi que l’expression écrite et orale à utiliser dans des discussions et en langage continu. Ces catalogues comprennent les descriptions des compétences requises pour permettre une évaluation comparative. Le fait que les niveaux de départ et de fin d’apprentissage pouvaient être fixés pour les différentes étapes de la formation scolaire constitue certainement un grand progrès et contribue à un gain de transparence et de chances égales dans le système de formation. Néanmoins, ce changement radical qui mesure le succès de l’enseignement par l’output des apprenants a aussi provoqué des critiques acerbes et justifiées de la part de chercheurs en science de l’éducation comme par des didacticiens. Ils ont notamment relevé que non seulement le contenu comme objectif d’apprentissage en soi a été écarté ces dernières années, mais aussi des domaines déjà peu traités dans le CER qui risquent ainsi d’être négligés encore davantage dans l’enseignement des langues étrangères, tout particulièrement les compétences littéraire et interculturelle. Dans l’article présenté ici, l’auteure propose d’ancrer de nouveau l’enseignement des langues étrangères dans des contenus qui revêtent une certaine importance pour l’apprenant. Il en résulte que des contenus culturels, des textes littéraires et des questions interculturelles devraient rester des objectifs prioritaires dans l’enseignement même à un moment où la didactique mise sur les standards de formation. | Seit der Einführung des Gemeinsamen Europäischen Referenzrahmens (GeR) durch den Europarat (2001) haben sich die meisten westeuropäischen Länder bemüht, für ihren Fremdsprachenunterricht Bildungsstandards für den Fremdsprachenunterricht zu konzipieren, die am GeR ausgerichtet sind. In der Regel sind so für den schulischen FU umfassende Bildungsstandards-Kataloge entstanden, die die fünf Kompetenzbereiche des GeR, Hörverstehen, Leseverstehen, Schreiben, An Gesprächen teilnehmen und Zusammenhängendes Sprechen durch Kompetenzbeschreibungen abbilden und überprüfbar machen. Sicherlich ist es ein großer Fortschritt, dass Eintritts- und Zielniveaus für die einzelnen Phasen der Schulbildung formuliert werden konnten, die für mehr Transparenz und Chancengleichheit im Bildungssystem sorgen. Allerdings fordert dieser Paradigmenwechsel hin zur sogenannten „Output-Orientierung“ auch harsche und berechtigte Kritik von Bildungswissenschaftlern und Fachdidaktikern heraus, die in den letzten Jahren besonders auf die Nichtberücksichtigung von Lerninhalten hingewiesen haben und auf jene Kompetenzbereiche, die bereits im GeR kaum Berücksichtigung gefunden haben, und deshalb in der unmittelbaren Gefahr stehen, im Fremdsprachenunterricht zu kurz zu kommen: dies sind vor allem die literarische Kompetenz und die interkulturelle Kompetenz (vgl. hierzu auch Burwitz-Melzer, 2007). Der vorliegende Artikel möchte für eine erneute Ausrichtung des Fremdsprachenunterrichts auch an relevanten Inhalten eintreten und nachweisen, weshalb kulturelle Inhalte, literarische Texte und interkulturelle Fragestellungen auch in Zeiten der Standardorientierung zentrale Bestandteile des Fremdsprachenunterrichts bleiben müssen. |
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