La Rivista per l'insegnamento e l'apprendimento delle lingue

Einleitung

Introduction

Seit der kommunikativ-pragmatischen Wende Anfang der 70er Jahre ist man sich einig, dass der Fremdsprachenunterricht die Lernenden dazu befähigen soll, in der Fremdsprache kommunikativ handlungsfähig zu werden. Kommunikative Didaktik ist daher ohne Handlungsorientierung nicht denkbar, die Frage ist aber, welche didaktischen Ansätze es erlauben, diese Orientierung in die Praxis umsetzen. Nun lernen wir alle Fremdsprachen, indem wir bestimmte Dinge tun: wir hören und lesen Texte, wir füllen Tabellen aus, lernen Wortschatzlisten, wir schreiben Texte und erproben unsere Sprachkompetenz im Dialog mit anderen, im Klassenzimmer, Kursraum und im wirklichen Leben. Mit anderen Worten: Wir lernen an Aufgaben. Die Frage nach der Rolle dieser Aufgaben im Fremdsprachenunterricht, nach den Eigenschaften und Charakteristika guter Aufgaben hat die Didaktik in den letzten Jahrzehnten beschäftigt. Alsbesonders einflussreich hat sich hier der vor allem in der anglophonen Didaktik entwickelte Ansatz des „Task-based learning and teaching“ erwiesen. Die Publikation des Gemeinsamen europäischen Referenzrahmens hat diese Tendenz noch einmal verstärkt. Grund genug also, eine Nummer von Babylonia der Frage der Verwirklichung der Handlungsorientierung zu widmen – und weniger ihrer theoretischen Modellierung. […]

Käthi Staufer-Zahner und Ingo Thonhauser

Depuis le virage que l’enseignement des langues étrangères a pris, dans les années 70, vers une orientation communicative et pragmatique, le consensus s’est établi quant au but à atteindre: il faut savoir utiliser la langue apprise dans des situations de communication authentiques. Il est désormais impensable de dissocier la didactique communicative des situations concrètes que les apprenant-e-s doivent être capables de maitriser. Se pose alors la question de savoir quelles sont les approches didactiques les plus adéquates par rapport au but visé. Nous apprenons tous les langues étrangères à travers certaines activités: nous écoutons et nous lisons des textes, nous remplissons des grilles, nous essayons d’assimiler des listes de vocabulaire, nous rédigeons des textes et nous testons nos compétences en parlant avec les autres, que ce soit en salle de cours ou dans la vie réelle. En d’autres termes, c’est en exécutant différentes tâches que nous apprenons la langue. Quel est le rôle que jouent ces tâches dans l’enseignement? Qu’est-ce qui fait la qualité d’une «bonne» tâche? Telles sont les questions majeures auxquelles s’est intéressée la didactique des langues durant ces dernières décennies. C’est le principe du «task-based learning and teaching», développé par la didactique anglophone, qui s’est révélé particulièrement fructueux dans ce contexte; et la publication du Cadre européen commun de référence a encore renforcé la tendance. Raison suffisante pour Babylonia de consacrer le présent numéro à cette approche pragmatique - et ce dans une perspective de mise en œuvre pratique plutôt que de modélisation théorique. […]

Käthi Staufer-Zahner und Ingo Thonhauser

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