La Rivista per l'insegnamento e l'apprendimento delle lingue

Pour faciliter une pédagogie inclusive

Une perspective nord-américaine

Katy Arnett
Maryland USA

Partendo dall’osservazione che i principi pedagogici sono generalemente legati al contesto nel quale si sono sviluppati, l’autrice colloca la nascita delle misure di inclusione nel movimento dei diritti civili negli Stati Uniti durante gli anni 60, seguiti venti anni più tardi dal Canada. Su questa base l’insegnamento pubblico ha dovuto rispondere a due missioni principali: ad ogni allievo deve essere assicurato l’accesso alla scuola pubblica locale e vi si deve poter realizzare, a prescindere dalle sue competenze e dalle sue disposizioni naturali. In questa ottica, per far fronte a queste sfide, gli insegnanti sono chiamati in primo luogo a riflettere sul senso che intendono dare a queste sfide, per poi cercare ed elaborare una metodologia ad hoc. Oltre ai consigli pratici che si riallacciano alle raccomandazioni sviluppate in altri testi di questo numero, l’autrice mette l’accento sulla pianificazione preliminare degli obiettivi e delle istruzioni – che devono essere al contempo chiari ed esigenti per stimolare l’acquisizione delle conoscenze – una pianificazione a maggior ragione indispensabile per l’inclusione di alunni in difficoltà. Katy Arnett ha scritto quest’articolo in stretta collaborazione con la canadese Callie Mady (la cui riflessione concerne in particolare le strategie da adottare per aiutare gli alunni nella riuscita scolastica – vedi l’articolo a p. 57 di questo numero).
Le due linguiste, che da parecchio tempo lavorano insieme nel campo della scuola inclusiva dei loro rispettivi paesi, danno ognuna per conto suo un’analisi molto personale delle possibilità che gli alunni in difficoltà hanno di apprendere una lingua straniera.

Partant de l’observation que des principes pédagogiques sont généralement liés au contexte dans lequel ils ont été développés, Katy Arnett situe la naissance des mesures d’inclusion dans le mouvement des droits civils aux Etats-Unis pendant les années 60, suivies vingt ans plus tard par le Canada. Sur cette base, l’enseignement public a été chargé de deux missions principales: que chaque élève doit avoir accès à l’école ordinaire et qu’il doit pouvoir y réussir, sans égard à ses compétences et à ses dispositions naturelles. Dans cette optique, il incombe aux enseignants de réfléchir d’abord au sens qu’ils veulent donner à ces défis, avant de chercher et d’élaborer une méthodologie pour y parvenir. Outre des conseils pratiques qui rejoignent les recommandations développées dans d’autres textes de ce numéro, l’auteure met l’accent sur la planification préalable des objectifs et consignes – qui doivent être à la fois clairs et exigeants pour stimuler l’acquisition des connaissances –, planification d’autant plus indispensable pour l’inclusion des élèves en difficultés. Katy Arnett a rédigé cet article en étroite collaboration avec la Canadienne Callie Mady (dont la réflexion porte plus particulièrement sur des stratégies à mettre en œuvre pour aider les élèves à réussir – à lire dans la 2e partie de ce numéro). Les deux linguistes qui ont depuis longtemps travaillé ensemble dans le domaine de l’école inclusive de leurs pays respectifs donnent ici chacune une analyse très personnelle des chances qu’ont les élèves en difficultés à acquérir une langue étrangère.

Ti interessa il testo completo dell’articolo? / Le texte complet de l’article vous intéresse? / Sind Sie am vollständigen Artikeltext interessiert? / If you are interested in the entire article