Comment les Suisses allemands acquirent leur langue
Anton Näf | |
Zweimal bestand für das Gebiet der heutigen Schweiz die Gelegenheit, zu einer einheitlichen Landessprache zu kommen: um die Zeitenwende durch das Keltische der Helvetier und im Frühmittelalter durch das lokal gefärbte Latein (“Galloromanisch”) ihrer unterdessen romanisierten Nachkommen. Diese Perspektive wurde aber in der Folge dadurch hinfällig, dass die von Norden her einwandernden Alemannen einen Keil zwischen die romanisch verbliebenen Sprachregionen trieben und diese damit gewissermassen “marginalisierten”. | Ouverture Why don’t you just speak Swiss? Voici le conseil – partant certainement d’un bon sentiment – d’un Américain en vue d’une solution de la question linguistique suisse. Certes, le principe “one nation, one language” simplifierait beaucoup de choses. Et permettrait en outre de réaliser des économies substantielles. Acte premier: La Suisse (allemande) parle celtique1 La description de ses leçons d’histoire par un étudiant africain originaire du Burundi reste pour moi un souvenir inoubliable. Le texte à apprendre par cœur commençait par ces mots: “Nos ancêtres, les Gaulois…”. Certes, les héritiers par excellence d’Astérix et Obélix sont les Français. Mais nous autres Suisses, nous pouvons tout autant nous considérer comme des descendants des Celtes (appelés Gaulois par les Romains). […] |
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