La Rivista per l'insegnamento e l'apprendimento delle lingue

Didactique intégrée des langues et formation des enseignant-e-s

Susanne Wokusch
Lausanne

Im Zusammenhang mit dem Ziel individueller Mehrsprachigkeit wird heute im allgemeinen eine integrative Sprachdidaktik gefordert. Dies ist in der Westschweiz in der Sprachenpolitik und natürlich in der LehrerInnenbildung ein wichtiges Thema. Auch an der PH Lausanne beschäftigen sich die FremdsprachendidaktikerInnen intensiv mit dieser Problematik. Die drei folgenden Beiträge entstammen dem Symposium “Integrative Sprachendidaktik und LehrerInnenbildung” am 4. Internationalen Kongress über den Erwerb von Drittsprachen und die Mehrsprachigkeit” im September 2005, in Fribourg/Freiburg, Schweiz.
Im Beitrag von Susanne Wokusch wird versucht, zentrale Konzepte einer integrativen Sprachdidaktik zu identifizieren, um zu einer präziseren Definition zu kommen. Im Text von Rosanna Margonis-Pasinett geht es um zwei Prinzipien in der Wahl von Fremdsprachlehrpersonen: die Lehrperson als Referenz für jeweils eine Sprache und Kultur bzw. eine Lehrperson, die mehrere Sprachen unterrichtet und dementsprechend als Lernvorbild fungieren kann.
Die Überlegungen von Victoria Béguelin-Argimon betreffen die spezielle Situation der Einführung einer neuen Fremdsprache auf Sekundarstufe II, insbesondere die Berücksichtigung bereits bestehender mehrsprachiger Kompetenzen und die notwendige Anpassung der Unterrichtsziele und des Lehrplans.

Introduction
En Suisse romande, la mise en place d’une didactique intégrée des langues est un sujet de première importance dans la mesure où elle est souhaitée tant sur le plan didactique proprement dit que sur le plan des politiques linguistiques. Au niveau de la CIIP (Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin) par exemple, le Groupe de référence enseignement des langues étrangères (GREL) considère la mise en place d’une didactique intégrée des langues comme une une priorité – ce qui pose à l’évidence un défi majeur au niveau de la formation des enseignant-e-s de langue, qu’il s’agisse de formation initiale ou de formation continue.
L’équipe des didacticien-ne-s des langues vivantes de la Haute Ecole pédagogique de Lausanne (Suisse) est fortement engagée dans ce chantier, que ce soit au niveau du GREL, au niveau de la conception de plans d’études, au niveau de l’enseignement de type CLIL/EMILE ou encore au niveau d’un projet de recherche concernant les conditions de mise en œuvre de la didactique intégrée.
La 4e Conférence internationale sur l’acquisition d’une 3e langue et le plurilinguisme à Fribourg et Bienne (8-10 septembre 2005) a fourni l’occasion bienvenue pour partager nos réflexions lors d’un symposium. Les différentes contributions proposent une double entrée dans la thématique: d’une part une approche conceptuelle ayant comme objectif de définir plus précisément la notion de “didactique intégrée”; d’autre part une entrée par le côté plus concret de la formation des enseignant-e-s de langues étrangères à tous les niveaux de scolarité ainsi que des pratiques d’enseignement.
Comme indiqué ci-dessus, les contributions à ce symposium sont de nature différente et complémentaires. Ainsi, la contribution de Susanne Wokusch essaie dans un premier temps de préciser les contours et les caractéristiques de la didactique intégrée. En effet, si la nécessité de recourir à une approche intégrée de la didactique des langues paraît évidente aujourd’hui, on constate néanmoins que la définition de ce concept est loin d’être aisée. Les autres contributions font référence à différentes “dimensions” de la problématique d’une didactique intégrée et concernent surtout des possibilités d’intégration entre langues étrangères. Rosanna Margonis-Pasinetti aborde la dimension des personnes, en traitant notamment le profil de compétences de la personne enseignante. Rosanna Margonis-Pasinetti présente un aspect se situant dans la dimension des personnes, concernant notamment le profil de compétences de la personne enseignante. En s’intéressant aux spécificités de l’introduction d’une nouvelle langue au secondaire II, Victoria Béguelin-Argimón travaille à cheval entre la dimension des personnes et la dimension curriculaire.
Carine Reymond et Olivier Mack se situent dans la dimension “formation des enseignant-e-s”, plus précisément pour l’enseignement primaire; Laurent Tschumi travaille autour de la dimension des contenus dans le cadre de l’enseignement bilingue.
Ces différentes contributions sont publiées en fonction de leurs thématiques respectives: les textes de Wokusch, Margonis-Pasinetti et Béguelin-Argimón dans le présent numéro de Babylonia; l’article de Reymond et Mack sera publié dans Babylonia 1/2006, consacré à l’école primaire, et les réflexions de Tschumi concernant l’enseignement de concepts abstraits dans l’enseignement bilingue figureront dans le numéro 2/2006 co-édité par l’APEPS 2/2006.

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