Warum diese Nummer? In den vergangenen Jahren hat sich BABYLONIA immer wieder mit dem Lesen von Texten befasst, sei es in eigenen Themenheften (1/2005: Der Text als Frage), sei es als Teilaspekt im Rahmen anderer Themen (2/2004: Portfolio und Literatur; 4/2005: Switzerland down-under: Landeskunde der Schweiz in Australien; 1/2006: Communication et texte). Indessen war noch keine Nummer der speziellen Frage nach dem Aufbau von Lesekompetenz gewidmet. Dafür gibt es sicher Gründe. In den 80er Jahren war, dank des sog. Paradigmawechsels in der Literaturtheorie und -didaktik, die Interaktion zwischen Text und Leser als Quelle vielfältiger Methoden zur Annäherung an einen Text entdeckt worden. Damit waren genügend Impulse vorhanden, um auch die Fremdsprachendidaktik für einige Jahre zu beschäftigen. Zudem galt es, nach der Aufwertung des Lesens auch anderen - zeitweilig ebenso vernachlässigten - Kompetenzen wie dem Hören und Schreiben im Fremdsprachenunterricht mehr Raum zu verschaffen. Spätestens mit den Ergebnissen von PISA setzten generellere Überlegungen ein. Mangelndes Textverständnis wurde nun als Hemmschuh für schulischen und beruflichen Erfolg erkannt. Das führte die Lesedidaktik dazu, dem Zusammenwirken jener Faktoren genauer nachzuspüren, die bei der Entwicklung von Lesekompetenz beobachtbar sind. Seit einigen Jahren sind nun an mehreren Orten Studien entstanden - und viele davon laufen noch oder ziehen weitere Studien nach sich -, die ganz gezielt einzelne Aspekte des Leseverstehens in der Mutter- wie in der Fremdsprache aufgreifen. Eine Synthese aus diesen Untersuchungen ist erwartungsgemäss noch nicht in Sicht; die Problematik ist zu komplex und auf allzu unterschiedlichen Ebenen angesiedelt, als dass eine Zusammenschau schon möglich oder auch nur wünschenswert wäre. Dies hat schließlich zur Herausgabe einer Doppelnummer geführt; auch hier müssen wir uns jedoch darauf beschränken, einige Einblicke in den aktuellen Forschungsstand zu geben und daraus erste didaktische Empfehlungen abzuleiten, die natürlich nicht alle (ganz) neu sind.
Hannelore Pistorius & Bettina Wetzel-Kranz | Pourquoi ce numéro? La lecture en langue étrangère n’a cessé d’être un sujet de réflexion dans BABYLONIA durant les dernières années. Le numéro 1/2005 (Le texte comme questionnement) lui est consacré, et elle est présente comme aspect partiel dans plusieurs autres numéros (2/2004: Portfolio und Literatur; 4/2005: Switzerland down-under: Landeskunde der Schweiz in Australien; 1/2006: Communication et texte). Une question essentielle, à savoir celle de la construction de la compétence de lecture en langue étrangère, n’a cependant jamais été traitée dans nos pages. Il y a évidemment des raisons à cela. Dans les années quatre-vingts, suite à un changement de paradigme en théorie littéraire et didactique de la littérature, on avait découvert l’interaction entre le texte et le lecteur en tant que source de différentes méthodes permettant l’approche d’un texte. Cela donna lieu à une multitude de recherches et d’expériences qui occupèrent la didactique des langues durant plusieurs années. De plus, la revalorisation de la lecture eut pour conséquence que d’autres compétences qui avaient également été négligées, telles que l’écoute et l’écriture, obtinrent à leur tour un regain d’attention. Au plus tard avec les résultats de PISA, la réflexion se fit plus générale. On se rendit compte que les problèmes de lecture ou de compréhension textuelle étaient à l’origine de bien des difficultés scolaires et professionnelles. En conséquence, la didactique de la lecture s’attela à étudier de plus près la nature et l’interaction des facteurs intervenant dans le développement de la compétence de lecture. Depuis quelques années, des théoriciens et des praticiens actifs dans divers contextes se sont donné pour tâche de mieux comprendre certains de ces aspects qui déterminent la compréhension d’un texte écrit. Une synthèse de toutes ces investigations n’est pas encore en vue, et pour cause: la problématique est bien trop complexe et trop hétérogène pour qu’une vue d’ensemble soit possible, voire souhaitable à l’heure actuelle. Cependant, le nombre et la variété des textes qui nous sont parvenus justifient sans doute la publication d’un numéro double, puisque cela nous permet de donner un riche aperçu de l’état de la recherche et d’en déduire un certain nombre de recommandations didactiques, qui ne sont du reste pas toutes (vraiment) nouvelles.
Hannelore Pistorius & Bettina Wetzel-Kranz |