L’enseignement de trois langues par une seule personne: possibilités et limites
Rosanna Margonis-Pasinetti | Concevoir l’enseignement des langues à l’école selon le principe “une langue, une personne” peut permettre entre autres à l’apprenant-e d’entrer dans un processus d’identification semblable à celui qu’on préconise et qui se met souvent en place dans une famille où les parents parlent deux langues différentes (formule de Grammont-Ronjat). D’autre part, ce choix offre à l’enseignant-e, au moins théoriquement, une certaine latitude pour le développement d’apports socioculturels inhérents à la langue enseignée, notamment s’il s’agit de sa langue maternelle. Sans une véritable volonté, ou possibilité, de structurer et de poursuivre dans le temps le contact et la coordination avec les enseignant-e-s des autres langues, la fréquentation privilégiée d’une langue cible peut par ailleurs présenter des carences au niveau du développement des liens, des capacités et des stratégies qui conduiraient les apprenant-e-s et l’enseignant-e vers la maîtrise de la compétence plurilingue, devenue pratiquement l’objectif prioritaire de tout projet inhérent à l’enseignement des langues. |
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