Introduction | Einleitung |
«Les apprentissages des différentes langues sont construits dans leur complémentarité et dans leurs interactions possibles. Dans cet esprit, l’apprentissage de l’allemand, en tant que première langue étrangère, est également pensé en tant que préparation à l’apprentissage d’autres langues, par exemple, par la mise en place de stratégies et de techniques d’apprentissage. L’apprentissage de l’anglais, pour sa part, doit s’appuyer sur les apprentissages déjà réalisés par les élèves en allemand. Les langues anciennes de même que les langues de la migration sont également envisagées dans leurs apports aux autres apprentissages.» | |
Comme en témoignent avec force cet extrait, mais aussi les manifestations de plus en plus nombreuses portant plus ou moins spécifiquement sur la didactique intégrée, les différents enseignements de langues ne peuvent décemment plus, aujourd’hui, être conduits isolément les uns des autres, sans tenir compte, d’une manière ou d’une autre, des autres langues que les élèves parlent ou étudient. A cela plusieurs raisons, socio-culturelles, contextuelles (augmentation du nombre de langues enseignées (dès le primaire), présence de nombreux élèves allophones dans les classes, etc.) et, surtout, didactiques: faut-il rappeler ici les nombreuses critiques qui, depuis longtemps, ont mis en évidence les incohérences de l’enseignement traditionnel et communicatif à cet égard (cf. Roulet, 1980 par exemple, à propos des programmes, de la terminologie…) et le cloisonnement excessif des enseignements? En 1999, A. Näf écrivait à propos de la terminologie grammaticale utilisée dans les nouveaux moyens d’enseignement de l’allemand en Suisse romande: «A l’avenir également, le principal artisan pour ériger des passerelles entre les terminologies française et allemande restera malheureusement l’élève lui-même.» (1999: 92) […] Jean-François de Pietro & Sonia Rezgui | Wie das Zitat aus einer Deklaration der CIIP, aber auch die Ausrichtung des 1998 lancierten Gesamtsprachenkonzepts sowie die in letzter Zeit immer häufiger stattfindenden Studientagungen zum Thema der integrierten Didaktik (ID) deutlich machen, setzt sich ein Konsens darüber durch, dass das Lehren und Lernen der einzelnen Sprachen nicht mehr isoliert konzipiert und praktiziert werden kann. Eine gegenseitige didaktische Bezugnahme scheint sich aufzudrängen, genauso wie die Notwendigkeit, die von den Lernenden zusätzlich in irgendeiner Weise beherrschten Sprachen in einen gemeinsamen didaktischen Horizont einzubeziehen. Dafür sprechen sozio-kulturelle, institutionelle (Zunahme der unterrichteten Sprachen in der obligatorischen Schule, Zunahme der Schülerinnen und Schüler mit anderen Herkunftssprachen, usw.) und v.a. didaktische Argumente: Man müsste an dieser Stelle die seit langem formulierte Kritik an die mangelnde Kohärenz des traditionellen, aber auch des kommunikativen Unterrichts (vgl. z.B. Roulet 1980) und generell die Splitterung der didaktischen Aktivitäten erwähnen. Und zum Thema Terminologie in den neuen Deutschlehrmitteln der Suisse Romande schrieb Anton Näf bezeichnenderweise: «A l’avenir également, le principal artisan pour ériger des passerelles entre les terminologies française et allemande restera malheureusement l’élève lui-même.» (1999: 92) […] Jean-François de Pietro & Sonia Rezgui |
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